jeudi 26 janvier 2012

Solenn : née le 11 décembre 1975 et morte le 27 janvier 1995


A comme Anorexie
Dès le retour à la maison, tu as disparu, nous pensions que tu étais partie faire un tour. Tu es revenue en larmes quelque temps plus tard, tu semblais désespérée. Nous avons, tes soeurs et moi, essayé de te consoler, de savoir les raisons d'un tel chagrin. Tu as fini par nous avouer, entre deux sanglots, que tu regrettais de ne pas avoir su résister à une assiette de frites. 
Je me souviens t'avoir conseillé de garder tes larmes pour des motifs plus sérieux.
A ce moment-là, pas un seul petit signal ne s'est allumé dans ma tête, et pourtant cette soirée de septembre était le début d'une dégrincolade vertigineuse, une spirale infernale, celle de l'anorexie mentale.

B comme Barbies
"Si vous demandez dans la famille quel était notre jeu préféré, on vous répondra à l'unanimité : les Barbies. Quand on jouait aux Barbies, le monde pouvait s'écrouler, rien ne pouvait perturber nos cérémonies tous les mercredis, samedis et dimanches. On en avait une sacrée quantité. On habillait, on déshabillait, on faisait des maisons qu'on détruisait dans l'heure qui suivait. On aurait pu être architectes parce qu'on avait une immense imagination en ce qui concerne les plans. 
Grâce aux Barbies, on a appris à coudre, d'abord pour leur faire des robes et ensuite pour réparer nos pantalons totalement élimés aux fesses et aux genoux ! Heureusement c'était la mode des pièces sur les jeans.
Nous vivions une vie par procuration, et ceci quelquefois quarante-huit heures d'affilée. 
Solenn avait toujours les plus élégantes, elles étaient les plus riches et leurs maisons étaient toujours plus belles que les miennes. Mais ce n'était pas un concours, chacune s'exprimait au travers de ses poupées.
Ces Barbies-parties se faisaient sur un fond musical, avec une seule cassette pour tout répertoire : Jean-Jacques Goldmann.
Cette activité nous était strictement réservée et personne ne pouvait prétendre y avoir accès, sauf peut-être Morgane, quand elle a eu l'âge autorisé, et encore !"

Chaque dent perdue, chaque fête, chaque bonne note était prétexte à l'achat d'un nouveau vêtement, accessoire ou meuble. Vos familles s'agrandissaient à vue d'oeil et vos maisons se perfectionnaient de jour en jour.
Des cubes en bois délimitaient les différentes pièces d'habitation et comme chacune avait la sienne, il fallait beaucoup de place. Bien souvent, vous étiez tellement contentes de vos constructions qu'il n'était pas question d'y toucher jusqu'au mercredi suivant. Alors, tant pis pour le ménage !

B comme blonde
tes cheveux ! ce jour-là, le 28 mars 1987, on en avait coupé une grande longueur. Je les ai fait glisser entre mes doigts, si fins, si doux et d'une blondeur lumineuse.
Ta blondeur a toujours été pour moi une source d'émerveillement. Elle te donnait un air mystérieux, immatériel qui, les années passant, ne s'est pas démenti. 
Dans un groupe d'enfants, on te repérait tout de suite, c'était ta marque de reconnaissance et tu attirais tous les regards.
Un soir, au Caire en descendant des Pyramides, nous marchions dans le dédale des petites rues de Guizeh. Des enfants sortaient de partout, te suivaient, c'était à celui qui s'approcherait le plus près de tout pour toucher tes cheveux. Radieuse créature venue d'une autre planète.
Quelques années plus tard, dans une oasis du désert du Ténéré, des dizaines de petits Nigériens se pressent autout de toi. Tu les subjugues. Tu ris avec eux et la blondeur te rend  unique et resplendissante.

C comme Carmen
Je t'avais emmenée voir le film tiré de l'oeuvre de Bizet et tu l'avais adoré. Pendant des journées entières, tu as écouté et réécouté les cassettes en suivant le texte sur le livret qui les accompagnait; en ttrès peu de temps tu étais capable de chanter de mémoire la plupart des grands airs, ce que tu fis pendant les cinq cents kilomètres d'un trajet en voiture vers Trégastel.

C comme Chant
Beaucoup plus tard, tu émis l'idée de faire du chant. A l'époque, tu étais fascinée par la carrière et la personne de Vanessa Paradis.Tu voulais chanter, va pour le chant ! Quand tu avais quelque chose en tête, tu parvenais tourjours à tes fins. Tu t'es alors débrouillée pour dénicher un professeur. Elle te trouva un joli timbre de soprano et te convainquit de faire aussi du chant classique.
Imagine l'intensité de mon émotion lorsque tu entonnais l'Ho perduta, me meschina, cette aria de Barberine des Noces de Figaro.
Quand la boulimie est devenue envahissante, la musique t'a procuré des moments de trêve au milieu de l'horreur dans laquelle tu te débattais. Tes médecins t'ont accordé des permissions de sortie pour continuer à travailler ta voix.
En échange des nouvelles de la maison, tu commentais ta vie de recluse avec humour et tu savourais ces délicieuses boufffées de liberté. 
J'assistais parfois aux leçons, instants de sérieux et d'allégresse, quant tu interprétais au plus juste une mélodie de Jane Birkin ou de Marianne Faithful. Ton regard pétillait d'une immense satisfaction lorsque tu recevais des compliments.
"quand je chante, j'oublie tout, j'y trouve une manière de sérénité."

E comme Equitation
Vous étiez à la fête, Arnaud et toi, quand Dorothée vous laissaient monter. Tenant la longe et courant pour que le poney aille au trot, elle vous encourageait et vous rassurait. Tu poussais des cris mais tu riais aux éclats et tes cheveux volaient dans le vent alors que ta monture t'emportait jusqu'en bas du jardin.


G comme GAINSBOURG
 Fuir le bonheur avant qu'il ne se sauve : 

Fuir le bonheur de peur qu'il ne se sauve
Que le ciel azuré ne vire au mauve
Penser ou passer à autre chose
Vaudrait mieux

Fuir le bonheur de peur qu'il ne se sauve
Se dire qu'il y a over the rainbow
Toujours plus haut le soleil above radieux
Croire aux cieux, croire aux dieux
Même quand tout vous semble odieux
Que notre coeur est mis à sang et à feu

Fuir le bonheur de peur qu'il ne se sauve


L comme Lettre
"J'ai enfin trouvé une solution, j'y pensais depuis un certain temps et c'est ce qui me faisait vivre puisque je savais qu'il y aurait une fin à mes souffrances. 
Si vous êtes tristes, dites-vous que je suis soulagée, car j'ai abandonné mon corps et libéré mon âme. Je vais donc pouvoir penser librement et être vraiment avec vous sans avoir d'autres préoccupations. Sachez que je serai toujours là avec une force supérieure à celle de la vie et j'accompagnerai tous ceux qui m'ont aimée.
Surtout ne culpabilisez pas, vous m'avez tant donnée. Ce choix n'a aucun rapport avec vous."

"Merci pour tout mais je n'aime pas la vie. Je veux être incinée et gardée dans une petite boîte, mais pas jetée à la mer."

M comme Michel Berger
Si maman si : 
"Tous mes amis sont partis
Mon coeur a déménagé
Mes vacances, c'est toujours Paris
Mes projets, c'est continuer
Mes amours, c'est inventer.

Si maman, si maman si
Maman si tu voyais ma vie
Je pleure comme je ris
Si maman si
Mais son avenir reste gris
Et mon coeur aussi.

Et le temps défile comme un train
Et moi je suis à la fenêtre
Je suis si peu habile, que demain
Le bonheur passera peut-être
Sans que je sache le reconnaître..."

N comme Nourriture
Dans le cadre des résolutions de rentrée, à ton retour des Etats-Unis, tu as décidé de ne plus dîner. 
Tu ne mangeais alors plus grand chose, tu disais ne plus aimer ce qui était gras ou farineux. Tu triais avec une extrême minutie tout ce qu'on mettait dans ton assiette, comme si tu craignais d'être empoisonnée ! Tu m'accompagnais au supermarché, tournant et retournant à la recherche des produits les plus allégés. 
Quand nous allions au restaurant, tu hésitais indéfiniment avant de faire ton choix et tu arborais le sourire le plus enjôleur pour demander que ton plat te soit servi avec la sauce à part.

P comme Point de croix
En flânant dans les rues danoises, nous sommes toutes les deux tombées en arrêt devant un magasin magnifique : le temple du point de croix !
Une profusion de coussins, de nappes, de cadres brodés de motifs plus jolis les uns que les autres : des bateaux, des arbres, des plumes.
Dans le domaine du "point compté", tu en étais à tes premières armes.
Pendant les heures d'isolement à l'hôpital, avec la minutie que les anorexiques apportent à tout ce qu'elles touchent, tu as brodé deux hortensias ravissants - l'envers de l'ouvrage est presque aussi net que l'endroit !
Spécialiste des broderies sur tee-shirts, tu en as fait pour moi, pour Dorothée, pour Pauline, sans pouvoir achever celui que tu destinais à Morgane. Tu en avais choisi le modèle avec amour : deux adorables petits singes qui se câlinent.
L'été dernier, avec beaucoup d'émotion, j'ai mis mes points dans les tiens, je l'ai terminé.
Je pense qu'il t'aurait bien plu.

T comme Tombe
la tombe de granit rose de Solenn est située dans le village de Trégastel en Bretagne

V comme Voyages autour du monde
NIGER : 
bivouac sous l'imposante Pince de Crabe, située  dans le désert du Ténéré, sur les contreforts de l'Aïr, au Niger.
Visite d'une école à Iferouane, au coeur du massif montagneux; la jeune fille de 14 ans déclare : "je veux être institutrice en Afrique".

SUÈDE ET DANEMARK : 
Solenn y apprécie les maisons de poupées, les jardins soignés,  les repas de poissons au coin des poêles surchauffés et le respect de la nature.
Pique-nique suédois le long de la Baltique, une eau à onze degrés et un soleil à quarante.

samedi 7 janvier 2012

Anwar né le 25 décembre 1918 et mort le 6 octobre 1981.



Ajoutée par le 24 nov. 2011
After the Egyptian President "Anwar El Sadat "assassination, Enrico Macias wrote this song and dedicated it to Mr Sadat 's spirit ::

Un berger vient de tomber sous les armes
Le cœur de l'humanité est en larmes
Et le monde bouleversé, réalise d'un seul coup
que la terre engendre quelquefois des fous
Tous ceux qui devant son corps font la fête
Oublie que la mort n'est pas une défaite
Il a mis tout son courage à servir la liberté
Qu'il nous reste l'héritage qu'il l'a laissé
C'est pour ça que je garde l'espoir
Il n'est pas venu par hasard
Le chemin qu'il l'a tracé, nous l'avons tous en mémoire
Mais martyre force les portes de l'histoire

Un berger vient de tomber sous les armes
Le cœur de l'humanité est en larmes
La violence a de nouveau mis du sang sur son drapeau
Et la chaîne et nous au milieu des alliants
Comme nous l'avons appris des prophètes
Qui séme le vent récolte la tempête
Alors j'affirme aujourd'hui
A ceux qui l'ont sacrifié
Que déjà dans le ciel on les a jugé
Il disait puisqu'il faut mourir
Laissez-moi le droit de choisir
Et de Washington à Rome où l'on a eu peur aussi
On sait bien qu'il a fait le don de sa vie

Un berger vient de tomber sous les armes
Le cœur de l'humanité est en larmes
Des idées qu'il défendait et cette main qu'il tendait
Serviront un jour ou l'autre à faire la paix.

lundi 2 janvier 2012

Ali-Reza : né le 28 avril 1966 et mort le 4 janvier 2011

Extraits du livre "Mémoire" de Farah Pahlavi :


A comme Armes à feu
Vers neuf ou dix ans, sa curiosité pour les armes avait forcé tous les officiers du palais à cacher leur révolver dans un tiroir de leur bureau.
B comme Brevet de pilotage
Ali-Reza, à l'âge de douze ans, prit place à son tour dans le cockpit d'un Beechcraft Bonanza.
Pour son premier vol, toute la famille se déplaça. Ses soeurs et son frère étaient aussi émus que nous, chacun sentait bien le côté initiatique de l'épreuve, l'impossibilité d'y échapper, en même temps que la nécessité absolue de la dominer.
Ali-Reza était si jeune, si menu, qu'il avait fallu lester son avion avec des sacs de sable. Le vol avait été parfaitement réussi, mais au moment d'atterrir son appareil piqua légèrement du nez. Je me souviens de n'avoir pu retenir une exclamation- "Oh ! mon Dieu!" - mais déjà son moniteur, qui restait en contact radio permanent avec lui depuis le sol, lui avait signalé sa mauvaise position, et avec beaucoup de sang-froid Ali-Reza redressa son appareil avant de le poser en souplesse.

C comme mer Caspienne
« For those of you who have asked, my brother left behind his final wishes, including his request for cremation and the remains released into the Caspian Sea, which we shall dutifully fulfill. »

« Pour ceux d’entre vous qui ont posé la question, mon frère a laissé derrière lui ses dernières volonté y compris sa requête d’être incinéré et de voir ses cendres dispersés en mer Caspienne; son voeu sera scrupuleusement respecté. »


E comme Epinards 
Les enfants sentaient le pouvoir qu'ils avaient sur leur père et de son côté, mon mari avait l'art de les mettre en joie. "Tu sais mieux que moi parler aux enfants" lui disais-je. C'était au point que, lorsque nous surgissions pendant leur dîner pour les embrasser avant de rejoindre telle ou telle réception, à sa seule vue les gouvernantes perdaient toute autorité. On aurait dit que pendant le laps de temps où il se tenait avec eux, les règles de disciplines étaient brusquement abolies. Je revois encore Ali-Reza, contraint par sa nounou d'avaler ses épinards, et les recrachant en éclatant de rire à l'entrée de son père...


E comme école maternelle
Quelques mois plus tard, il fit son entrée en maternelle au lycée Razi. L'expérience lui plut à tel point que, le soir du premier jour, il refusa de quitter l'école et dit au chauffeur qui l'attendait de rentrer sans lui.

F comme Fondation : 

H comme hippie
on était en pleine époque hippie et un soir je l'entendis répondre à sa gouvernante, qui tentait vainement de l'entraîner vers la baignoire : "Je ne veux pas aller au bain, je veux rester un hippie sale ! "

M comme Musique classique
Etudiant à l’université de Princeton, Ali-Reza y étudie la physique, les mathématiques et la théorie de la musique; c’est un fanatique de Wagner, Brahms et Malher.

Gustav Mahler : Symphonie N° 2 dite "Symphonie de la Résurrection" : 

P comme parachutisme 
Ali-Reza pratique le parachutisme à ouverture différée.

P comme prise de parole
Ali-Reza prit son temps, mais quand il se décida à parler, ce fut tout de suite dans une langue impeccable, et avec un sens de l'humour qui devait régulièrement nous faire pouffer. 


P comme Princeton
Ali-Reza, qui entrait à l'université, fut admis à Princeton, ce qui me remplit de fierté, pour y étudier les sciences, avant de bifurquer vers l'histoire de la musique qui devait se révéler une passion.


S comme surnom
Il avait à peine trois ans à ce moment-là et il voulait qu'on l'appelât soit Toutoune, comme l'avait surnommé sa gouvernante française, soit "Pilote", parce que son rêve était de piloter ces avions de chasse américains Phantom qui le fascinaient.
S comme souvenir 
http://www.farahpahlavi.org/alireza2012.html
Prince Alireza Pahlavi left us on January 4, 2011. 
At the time he was studying for his doctorate at Harvard University.
He will be remembered always as our loved one, our friend, a worthy son of Iran and distinguished Prince of Iran. 



 http://www.facebook.com/groups/rabinafric/
DEAREST FAMILY & FRIENDS,

I HAVE A WISH THAT I HOPE ALL OR MOST OF YOU WILL FULL-FILL. IT WILL ONLY TAKE APPROXIMATELY 10 MINUTES OF YOUR TIME.
ON JANUARY 3, 2011 WAS THE LAST DAY ALI-REZA WAS TELLING HIS USUAL JOKES AND LAUGHING AWAY; THEREFORE, I WAS WONDERING IF ALL OF YOU WOULD TAKE THE TIME ON THAT SAME DAY IN 2012, IN HONOR AND MEMORY OF MY IMMORTAL BELOVED, BY LISTENING TO HIS FAVORITE COMPOSER, GUSTAV MAHLER, ONE OF HIS FAVORITE SONGS, SYMPHONY NO.5.
PLEASE PASS THIS ALONG SO THAT HE CAN BE REMEMBERED ACROSS THE UNIVERSE, AND HIS SOUL REVIVED.
PLEASE CLICK ON http://www.youtube.com/watch?v=eRy6CRHSBTw

THANK YOU.....
WITH MY WARMEST REGARDS.....
RAHA
P.S. I KNOW THIS SITE IS FOR OUR KIDS IN KENYA, BUT THIS IS VERY CRUCIAL TO ME.

www.youtube.com
Symphony No. 5 in C-sharp minor: Part I: Mov. 1, "Trauermarsch. In gemessenem Schritt. Streng. Wie ein Kondukt" Gustav Mahler (1860-1911) Conducted by Leonar...




Commentaires sous la vidéo : 

  • in memory of our beloved prince Alireza Pahlavi of Iran. We will always keep his memories in our hearts. may he rest in peace.
  • Those who are listening to this piece as a tribute to dear and beloved Prince Alireza Pahlavi who listened to this symphony one night before he took his life (on 3rd of Jan 2011), please thumbs up.
    In memory of Prince Alireza Pahlavi, the younger son of the last Shah of Iran.
    He may rest in peace
    جاوید خاندان ایران ساز پهلوی


Extraits du livre "Gustav Mahler" de Henry-Louis de la Grange : 
"La production de cet été 1901 est incroyablement abondante : huit lieder avec orchestre et sans doute deux mouvements symphoniques.../... Mais ce qui frappe surtout, c'est que ces oeuvres, créées dans une période de calme et de sérénité, ont toutes un caractère funèbre, ou pour le moins douloureux. Sans doute cela a-t-il à voir avec le nouvel état d'esprit de Mahler, tel que Bruno Walter le décrivit onze ans plus tard : "Il était devenu plus mûr, plus doux et plus indulgent, et une grande nappe de calme, montée des profondeurs, avait en quelque sorte recouvert l'ensemble de sa personnalité. J'ai compris alors qu'il avait senti l'approche de la mort et en y repensant aujourd'hui, il me semble qu'un rayon de cette douce lumière crépusculaire l'avait déjà touché, de ce soleil couchant qui a coloré toute sa vision du monde, pendant les dernières années de sa vie."


Le ton désespéré des trois Kindertotenlieder et des deux premiers mouvements  de la Cinquième Symphonie le montre assez. Jouant à Natalie ces Kindertotenlieder et Der Tamboursg'sell, Mahler s'exclame : "Cela a été une douleur pour moi de les écrire et j'en éprouve une aussi pour le monde qui devra un jour les entendre, si triste est leur contenu."


En présentant sa Cinquième Symphonie, il a bien conscience de révéler un autre "monstre", un ouvrage aux proportions gigantesques et pour lequel il a renonce à la voix humaine.
Il ne cesse de revenir et de s'interroger sur les détails de l'orchestration de cette Cinquième et introduit de nombreuses modifications pendant les répétitions.
Après la première répétition il écrit à Alma : "Quel satané morceau, le Scherzo ! Pendant cinquante ans, les chefs d'orchestre le joueront trop vite, ils en feront quelque chose d'insensé, et le public - ô ciel ! - quelle figure il va faire devant ce chaos qui sans cesse invente un nouveau monde, pour se désagréger un instant plus tard, devant ces sons primitifs d'un monde en gestation, devant cette mer hurlante, grondante, devant ces étoiles dansantes qui vous coupent le souffle. Si seulement, je pouvais diriger les premières auditions de mes symphonies cinquante ans après ma mort ! "



TEHRAN: Shahzadeh AliReza Pahlavi Ravanat Shad va Yadat Javdan Bad! Team TEHRRAN
Ajoutée par le 14 déc. 2011
شاهزاده علیرضا پهلوی عزیزمان روانت شاد و یادت جاودان باد. تیم تهران
R.I.P Our Beloved Prince AliReza Pahlavi. With Honors, Team TEHRRAN









http://www.youtube.com/watch?v=Uth34F8leQY
TEHRAN: Be Yade Salruze Dargozashte Shahzade Alireza Pahlavi Ravanat Shad Team TEHRRAN

Ajoutée par le 30 déc. 2011
سالروز درگذشت شاهزاده علیرضا پهلوی . روانش شاد و یادش جاودان باد. تیم تهرانOn January 4, 2012, It is With Immense Grief That We Reminisce & Honor The One Year Anniversary of Our Beloved Prince Alireza Pahlavi's Passing. Our Deepest Condolences To The Pahlavi Family Especially, H.I.M. Empress Farah Pahlavi
This Video Was One of The Most Emotional & Heartbreaking Videos We Have Ever Made. In The Process of Making This Video Many Tears Were Poured. We Hope The Next Video We Make Will Be Celebrating a Free Iran Rest in Peace Our Beloved Prince





Concert du Nouvel An  : 1er janvier 2012 

Johann Strauss II - Persischer-Marsch, op. 289 : 




Bougies d'anniversaire aux couleurs du drapeau iranien le mercredi 4 janvier 2012










TEHRAN: Mosahebe Ba Shahbanoo Farah Pahlavi Dar Salruze

 Dargozashte Shahzade Alireza Pahlavi


Ajoutée par le  7 janv. 2012
مصاحبه علیاحضرت شهبانو فرح پهلوی در سالروز درگذشت شاهزاده علیرضا پهلوی
H.I.M. Empress Farah Pahlavi's Interview With Pars TV on The One Year Anniversary of Prince Alireza Pahlavi's Passing.