dimanche 27 novembre 2011

jeudi 17 novembre 2011

LAMENTATIONS SUR LES MORTS


CE QUE DIT L’ISLAM
Parmi les coutumes combattues par l’Islam on compte celles que suivaient les gens avant l’Islam à la suite d’un décès comme les lamentations, les cris de détresse et une tendance excessive à montrer son chagrin et son désespoir.

L’Islam a appris à ses adeptes que la mort n’est qu’un passage d’une demeure à une autre. Ce n’est ni une disparition absolue ni un anéantissement total. D’une part, le désespoir ne fait pas revivre le mort et ne repousse pas l’arrêt de Dieu. Le croyant doit donc accueillir la mort comme il accueille toute autre calamité, c’est-à-dire avec patience et en espérant une récompense de Dieu. Cela luit sert de leçon et il ne cesse d’espérer la rencontre éternelle dans la demeure dernière. Il répète ce que dit le Coran : « Nous appartenons à Dieu et c’est vers Lui que nous retournons. »

Il n’est pas permis au musulman de porter le deuil, de renoncer aux beaux vêtements, de changer sa tenue habituelle ou de laisser voir son désespoir et son chagrin. Seule la veuve est tenue de porter le deuil de son mari durant quatre mois et dix jours, par respect pour les devoirs de la vie conjugale et pour les liens sacrés qui les ont unis.

Quand le défunt n’est pas un mari, qu’il soit le père, le fils ou le frère, il n’est pas permis à la femme de porter son deuil plus de trois jours. 

Quand à la tristesse sans manifestation de désespoir, et les larmes sans lamentation à voix haute, ce sont des réactions naturelles où il n’y a aucun péché. 
Omar entendit des femmes pleurer la mort de Khalid Ibn al-Walid. Certains voulurent les en empêcher, il leur dit : « Laisse-les pleurer Abou Solaïman tant qu’elles ne jettent pas de la terre sur leurs têtes et qu’elles n’élèvent pas la voix. »